FOUGA, Bertrand Jean-marie ()

N1: Grand Industriel ( Conserves alimentaires) tres intelligent , avide de s'instruire. Sa maison de famille de Cadeac fut,pendant pres de 40 ans le rendez vous de tous en vacances . ( Marthe Privat)

N2: Tiré d'une breve histoire de la genealogie FOUGA de Bertrand FOUGA (fils)
Agé de 9 ans a la mort de son père Dominique,sa mère Jeanne qui gerait énergiquement " l'exploitation agricole" de Cadeac le le confia a ses 2 oncles : Charles negociant a Bordeaux et Joseph ancien capitaine d'infanterie ayant participé a l'expédition du Mexique et aussi tante Georgette tous freres et soeur celibataires et habitant Bordeaux. (donne le nous nous en ferons un "Moussu " - Monsieur ). Ce fut une rude éducation ,parait il.
A l'affût de tout les progrès entrevus à la fin du XIX° siecle il monta une petite fabrique de Conserves qui le fit connaitre des deux grands industriels Bordelais de la profession : Dandicolle & Gaudin et Rödel . Le premier lui proposa un poste qu'il accepta.
Il monta tout les échelons dans cette Societé qui avait plus de 10 usines de légumes,poissons etc...et en devint Directeur General . Il la developpa énormément en 14-18 inventant les carrés de potage aux haricots solubles distribués chaque jour aux soldats en guerre.
Protégé par le président Paul Dandicolle,il pris sa succéssion jusqu'en 1929 . Alerté par la depréssion mondiale,il rapprocha la Société du groupe Anglais Crosse & Blackwell. Retiré des affaires il fut rappelé 2 ans plus tard (juin 1930 lettre de sa fidèle secrétaire qui exulte ) pour sauver Dandicolle & Gaudin completement naufragé par la nouvelle direction .Son plan de redressement ayant étè discuté il se retira definitivement ( il se croyait trés malade mais peut-etre il ne voulait il pas partager le pouvoir avec les Anglais de C & Bl,majoritaire) . Pour remonter une affaire en 1932 " Bretagne Provence". Il passait Juin a Plozevet (Finistere) pour la campagne de petit pois , Aout et Septembre dans le Midi ( Arles ,L'isle sur Sorgue ,Orange dans des usines de concentré de tomate en location) animait le reseau commecial et gérait l'entrprise depuis Bordeaux le reste de l'année .En 1940 son gendre Georges Ancely puis en 1943 son fils Bertrand reprirent la gèstion.

N3: Note jacques Ancely petit fils
J'ai tres peu connu mon grand pere B F car j'avais 8 ans a sa mort . Il etait parait il d'un caractere tres difficile dominateur , colerique , a la limite tyrannique ,mais aussi genereux et surement tres intelligent serieux et travailleur sa reussite professionnelle en témoigne . Il a laissé derriere lui trop d histoires qui le desservent .Ma Mere Georgeou sa fille ainée ne lui a jamais pardonné le refus categorique a son souhait de se fiancer avec ce Georges Ancely petit chef de rayon aux "Dames de France" de Nice ; ce bon a rien (qui n'avait eu son Bac qu'a 18 ans mais avait passé sa licence en droit a Nice tout en travaillant ) était fils d'une famille amie tres respectable de magistrat de Pau et qui se recevaient soit a Cadeac ferme de son pere qu'il avait reconstruite en 1928 , rendez vous l'étè de nombreuse réunions de famille avec les Privat Libaires Imprimeurs à Toulouse qui possedaient le chateau de Beaudean dans la vallée voisine , les Moulonguet Ancely qui avaient la belle maison Lacaze à Vidouze et les Moulonguet Dussaud de Cardes a Vidouze Les Moulonguet de Moncaup de Montpezat toutes famille Grande Bourgeoises et alliees de sa femme Jeanne a qui il avait était présenté lors de ses fiançailles ( cf une photo de 1909 ) Maman avait connu ce bon a rien de Georges lors de ses sejours de vacances et appelait deja futurs beaux parents Oncle René et Tante Loulou elle l'avait aussi beaucoup vu a Bordeaux lors d'un passage 1928 1929 de Georges aux DdF Bordeaux ou il avait etait recu par les Fouga et les Dieuzeide ( grands parents maternel de maman ) B Fouga a donc dans un premier temps envoyé ses filles l'étè en Angleterre puis sous le chaperonnage de sa belle soeur Suzanne Bédouret en Italie , mais la premiere personne qu'elle appercevait sur le quai de la gare etait Georges .Elle a du attendre 1932 et sa majorité pour se marier ; sans le consentement de son pere qui avait dans un premier temps refusé d'y assister mais a calé devant la scene que lui a faites sa femme et il est repartis immediatement apres la ceremonie religieuse . Cela laisse des traces notemment chez les Ancely ulcérés de ce refus d'autant qu il existait un vieille rivalité entre Bertrand Fouga et Loulou Ancely ( ce nouveu riche a t'elle laché un jour );ils aimaient tout les deux les "antiquités" et si B Fouga ne se privait pas d'acheter de beaux meubles, ma grand mere se contentait d'argenterie plus dans les moyens de son mari et en trichant sur le budget du menage( disait on dans la famille ) Qu'elle chinait avec apreté chez les antiquaires de la region . Les relations entre mes parents et B Fouga se sont un peu appaisées apres la naissance de mon frere François né en Nov 33 a Marseille ou papa etait Chef de groupe des DdF et ma grand mere Mita a exigée de son mari de venir voir avec elle son premier petit fils . Fin 1940 appres la débacle Papa qui etait directeur de Mag Mode grand magasin de Strasbourg evacué en 39 (ce qui fait que je suis né a Pau ) et sans situation s'est vu offrir un poste par son beau pere a Orange pour surveiller un campagne de tomate dans une usine louée puis a supervisé la construction d'une usine neuve qui allait devenir le siege social de "Bretagne Provence " Bertand FOUGA (fils) est venu rejoindre son beau frere en 43 et avait alors la responsabilité de l'usine de Bretagne a Plozevet .Cela n'a pas etait sans heurts entre le gendre et le beau pere qui pensait que les deux jeunes le volaient et je me souvient avec terreur d'un coup de telephone violent entre papa d'un genre plutot calme qui hurlait de rage ;je lui ai demander ensuite avec qui il se disputait "avec ton baton merdeux de grand pere !" m'a il repondu sechement ,devant mon etonnement il precisa "on ne sait pas par quel bout le prendre !" . Une autre fois dans les années 60 B. F fils "oncle Bert" pour tous ses neveux qui l'aimaient beaucoup remplaçant son beau frere Georges pour des achats de cartons (ils s'etaient partagé les taches mais travaillant dans le meme bureau ils se completaient tres bien ) au telephone apres qu'il se soit presenté a ce fournisseur pour lui passer une commande s'entendit dire : " Fouga ? Fouga? seriez vous par hazard parent avec un Fouga de Bordeaux " a la reponse affirmative de oncle Bert tres content d'etre ainsi connu, l'interlocuteur reprend " j'ai juré de plus jamais faire une affaire avec un Fouga! " et sur ce il raccroche .(une haine bien rassise ....) . A coté de ces travers bien génants Maman ma contée son emotion a l'enterrement de son pere a la reception de tant de temoignages de sa generosité et de sa bonté venant de personnes qu'elle ne connaissait pas et qui s'etaient deplaceés pour le faire savoir a la famille. La lettre de son ancienne secretaire personnelle a sa femme Mita en 1946 alors qu il est malade et souffre de crise d'angine de poitrine le decrit bien "Ce dominateur qu'il est par essence n'admet pas d'etre dominé meme par elle (la souffrance)et pourtant la rage qu'il eprouve ne fait qu'exasperer sa souffrance et c'est une seconde qui s'ajoute a la premiere il ne sait ni se resigner ni accepter; .....et parce que le premier mouvement de ce caractere si entier; le second mouvement fait de justice et de probité rachete genereusement le premier ."

FOUGA, Bertrand Jean-marie ()

État civil

Inhumation

Notes

Numéro d'identification référencé

Divers

Parents

Famille - DIEUZEIDE, Jeanne, marie zoé ()

Numéro d'identification référencé