Sexe: Masculin
Naissance: est 3 mars 1889 Paris 75, , , , , , ,
Décès: est 8 nov 1967 Taverny, 95, , , , , , Âge 78 ans
MH:I501460
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Autres propriétés:
MARTIN, Joseph clément ()
TRIAUD, Marie Joséphine Elizabeth Marguerite ()
Mariage: Avéré
Enfants:
MH:F501290
Autres propriétés:
N1:
Pierre MARTIN naquit le 1er mars 1889, 24 rue Vanneau, dans le 6ème arrondissement de Paris « …mais son père, Interne des Hôpitaux de Paris, avait oublié de le déclarer dans les délais légaux, et ne le fit que plus tard, le prétendant né du 3 mars ?… » (Extrait des Mémoires de Jeanne, sa femme, enregistrées par Jean-Pierre MARTIN en 1980). Il mourut à Taverny, 95, le novembre 1967 et avait été marié à Monclar d’Agenais le 11 octobre 1917 à Jeanne MALBEC, née à Monclar le 1er janvier 1898, morte le 221 juin 1982 à Versailles, fille d’Evariste MALBEC et de Marie-Louise LAFFITTE du TREILH, et en eut sept enfants :
« Le Docteur MARTIN, mon beau-père, nouvellement diplômé de la Faculté de Médecine, s’installa comme Médecin Généraliste à Penne d’Agenais, ainsi Pierre fut-il à Penne, quelques mois seulement après sa naissance. il fit son instruction scolaire en partie à Sarlat chez les Jésuites, où il rencontra son cousin Jean MARTIN, d’Autoire, puis à Tivoli à Bordeaux. Ensuite, il alla à l’école de Belzunce à Villeneuve-sur-Lot, et termina ses études à Cahors, au Lycée, avec ses cousins germains, fils de Georges MARTIN…Il n’obtint pas son baccalauréat et son père lui soumit l’idée de partir pour le Canada : un de ses amis, Louis de MONTARNAL, y était installé, non loin du Lac Winnipeg, dans le Saskatchewan… »
« …Pierre gagna donc l’Amérique du nord à l’âge de 18 ans, vers la fin 1907, avec un de ses camarades, Roger FUSIL, de Fumel. Arrivé à New-York, où il dut s’astreindre à toutes sortes de métiers, plongeur dans un restaurant d’immigrés, docker et commis d’épicier, il réussit à se faire embaucher comme chauffeur de locomotives sur les lignes nord-américaines, faisant son service sur le Canadian Northern Pacific Railway. Vers 1910, ayant réuni quelques économies, il put obtenir une concession de 1500 acres, non loin de celle de M. de MONTARNAL, mais, avant de pouvoir mettre sa terre en valeur, il passa encore plusieurs mois pénibles, pour gagner l’argent nécessaire : il alla ainsi travailler sur de gigantesques chantiers, à creuser des routes, à conduire des engins… »
« …Il revint en France en 1913, pour revoir sa famille, aux premiers jours de janvier, et avec l’intention de demander en mariage ma sœur Lucie, qui avait trois ans de moins que lui, et qui était une parente commune et éloignée, mais il arriva quatre jours avant le mariage de celle-ci, le 14 janvier 1913, avec le Baron de LAGE de LOMBRIERES ! J’��tais alors âgée de 16 ans et devais être Demoiselle d’Honneur pour l’occasion, avec le Docteur DELLERM, ami de Jean de LAGE, et qui faisait son service militaire ; il se trouva consigné à sa caserne par une épidémie de rougeole, et Pierre, qui avait été en classe à Belzunce avec Jean de LAGE, le remplaça au pied levé, et fut donc mon cavalier : ce fut pour moi le coup de foudre !!! »
« …son retour en France fut de courte durée, six mois et demi, puis il repartit pour sa concession le 13 juillet 1913. Arrivé là-bas, il loua ses terres à Louis de MONTARNAL, et partit pour l’Alaska, où il avait pu obtenir de nouvelles terres. Là, il vécut sous la tente, puis dans une petite maison de rondins qu’il avait construit – et qui lui coûta quelques orteils de son pied droit, sectionnés d’un coup de hache malencontreux -, avec quelques vaches et quelques chevaux, car il désirait se lancer dans l’élevage. Ce fut une très dure année, où l’hiver trop rude forçait les quelques colons à quitter leurs terres pour aller plus haut vers le Nord, avec attelages et chiens, s’essayer à la trappe ou au troc des peaux d’orignal et de caribous…» ( Je me souviens, étant enfant, que mon grand-père m’avait raconté, avec son air malicieux, comment ses amis trappeurs et lui s’y prenaient avec les Indiens – apparentés aux Algonquins et vivant sur les rives du Grand Lac des Ours - : ils troquaient les peaux qu’empilaient les Indiens, contre de vieux fusils Chassepot, de 1870, très longs, et surtout très peu sûrs !, qu’ils tenaient verticalement, la crosse à terre : « …lorsque la pile des fourrures et des peaux atteignait le haut du canon, l’échange se faisait…et on partait surtout très vite !!! » )
« …Les dix-huit mois suivants furent bien meilleurs et l’avenir semblait lui sourire enfin, mais il fut rattrapé par les évènements européens. Rappelé en France en juillet 1915 à cause de la guerre, il lâcha ses bêtes dans la prairie, liquida ses terres au plus offrant et reprit le bateau de Bordeaux, où il débarquait le 15 août. Mes futurs beaux-parents étaient venus chez nous à la Seiglal pour demander ma main, et, après être allés le chercher le 15, revinrent avec lui à la maison, le soir même : à 8 heures du soir, j’étais fiancée !!! Il faut dire que nous avions correspondu pendant deux années…Il a été mobilisé à la Préfecture d’Agen, et nos fiançailles eurent lieu le 10 octobre. Il était alors soldat à la Première Division de la Préfecture. En décembre, ne voulant pas rester trop près de moi, pour ne pas être tenté de me manquer de respect (sic !), il préféra s’engager dans l’Armée d’Orient, alla passer un mois à Paris, et partit en janvier 1916 pour Salonique. En août de la même année, il passait en Macédoine…Il rentra en France le 2 octobre 1917, malade, et débarqua à Marseille, où il resta 24 heures, soigné par un camarade, et arriva à Penne le 9 octobre. Nous nous sommes mariés le 11…Après son mois de congé, il repartait sur le front français. Durant un mois, il courut après son régiment, qu’il aurait dû rejoindre à Arras, et finit par trouver à Verdun. Il revint en permission de 10 jours en avril 1918, mais, pendant son séjour, il fut repris d’une forte crise de paludisme, contracté en Orient. Il fut hospitalisé à Villeneuve, puis envoyé à l’hôpital d’Auch, où il fut admirablement soigné. Il y resta jusqu’à l’Armistice, et y fut démobilisé… »
« Nous avions en projet de repartir au Canada, mais à la naissance de notre fils aîné Jean, une maladie grave de cet enfant, à 8 mois, puis une grève des Dockers de Bordeaux, furent autant d’obstacles à nitre départ, et nous restâmes en France……Nous avons, avec l’aide de nos beaux-parents, acheté une propriété à Septfonds, près de Sainte-Livrade-sur-Lot, que nous avons revendue ensuite pour nous installer chez mes parents, à la Seiglal, et y gérer le domaine à leur place, car ils étaient fatigués. Pierre y a installé un magnifique élevage de porcs, à la mode américaine, qui dut, quelques années plus tard, fermer en raison de)’une forte crise économique. Nous y sommes restés jusqu’en septembre 1926, date à laquelle nous sommes partis à Paris. Nous pensions à la scolarité de nos enfants, et nous étions attirés à Versailles par la présence en cette ville de ma belle-sœur Marie-Louise, qui y résidait avec son époux Henri BALMARY, tout nouveau Procureur de la République…. » (Extrait des Mémoires de Jeanne, sa femme, enregistrées par Jean-Pierre MARTIN en 1980)
Pierre entra à la Société PEUGEOT, au Service du Personnel, où, très vite, il se lia d’amitié avec M. ROSENGART, et lorsque celui-ci quitta la firme pour fonder la sienne, Pierre le suivit comme Chef de Secteur. Il passa ensuite chez SIMCA, où il fut nommé Directeur pour la moitié de la France, mais, à la suite d’une dissension avec son Président, il fut licencié sous le prétexte de surdité !!! C’était à la veille de la guerre, en 1939 ; la propriét�� de ses beaux-parents, La Seiglal, venait d’être vendue, et la part qui revenait à Jeanne et à Pierre fut alors investie dans l’achat d’un magasin de tissus, à Versailles, « le Gentil Paris », puis, quelques années plus tard, dans celui d’un autre magasin à Paris, Boulevard des Batignolles. Après la guerre, celui-ci fut transféré Boulevard Haussmann, et enfin Avenue Trudaine, où, après des fortunes diverses, et surtout des associations malvenues, le bilan fut déposé. Dès lors, Pierre se retira définitivement des affaires, et ne consacra plus son temps qu’à l’entretien de leur maison et de son jardin, 25, rue Berthier à Versailles, où ils avaient recueilli les parents de Jeanne et la vieille mère de Pierre.
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